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BNS : un taux directeur à 0 % – c’est quoi et ça change quoi pour vous ?

BNS taux directeur à 0

En juin 2025, la BNS (Banque nationale suisse) a surpris tout le monde en ramenant son taux directeur de 0,25 % à 0 %. En clair, le « prix de référence » de la politique monétaire suisse est à zéro. Ce taux directeur est l’outil principal de la BNS pour orienter l’économie : il influence indirectement les taux bancaires, le franc suisse et, au final, les taux d’intérêt de vos comptes d’épargne et prêts. Quand il est bas, les emprunts sont moins chers et les crédits stimulent l’économie ; quand il est élevé, cela freine l’activité. La BNS ajuste ce taux environ quatre fois par an.

Pourquoi la BNS a-t-elle baissé son taux à 0 % ?

La réponse tient en un mot : inflation (ou plutôt absence d’inflation). Depuis quelques trimestres, les prix baissent en Suisse. En mai 2025, l’inflation annuelle est même passée en territoire négatif (–0,1 %), une première en quatre ans. Autrement dit, la hausse des prix s’est éteinte, et la BNS craint un risque de déflation (baisse généralisée des prix), qui serait nocif pour l’économie. Pour « contrer la diminution de la pression inflationniste » et éviter une spirale déflationniste, la BNS a donc relâché les freins monétaires : elle abaisse le taux directeur à 0 %.

En pratique, cela signifie que la BNS paie 0 % d’intérêt (jusqu’à un certain seuil) sur les dépôts bancaires qu’elle reçoit. Au-delà de ce seuil, le taux reste de –0,25 % (comme auparavant). Par ce geste, la BNS espère aussi empêcher le franc suisse de trop se renforcer (ce qui nuirait aux exportations) et donner un coup de pouce à l’économie suisse, dans un contexte mondial incertain.

Exemple : imaginez la BNS comme le metteur en scène d’une pièce où tous les taux d’intérêt jouent un rôle. En abaissant son “taux vedette”, elle incite les banques à baisser elles-mêmes leurs propres taux pour ravir le public (les emprunteurs et les entreprises).

Et pour vous et votre compte d’épargne, ça change quoi ?

Honnêtement : pas de cadeau. Les comptes d’épargne suisses étaient déjà mal en point, et la baisse du taux directeur va tirer leurs taux vers zéro (voire en territoire négatif pour les gros dépôts). Déjà avant cette décision, les taux des comptes d’épargne étaient tombés très bas : en novembre 2024, la plupart des adultes recevaient en moyenne seulement 0,52 % par an sur leur livret, alors que fin 2023, cette moyenne était autour de 0,8 %. Dit autrement, un compte d’épargne rapportait à peine plus de 0,5 % ! Et les banques qui offraient encore ~1,5 % étaient clairement une exception.

Or, même ce maigre intérêt est mangé par l’inflation (légère certes, mais non nulle). Comme le soulignait Moneyland, « l’inflation reste plus élevée que le taux d’intérêt moyen sur les comptes d’épargne. L’inflation continue donc de grignoter les taux d’intérêt versés sur l’épargne ». Concrètement, cela veut dire qu’en terme réel (pouvoir d’achat), on perdait déjà de l’argent en laissant ses francs dormir sur le compte. Avec un taux directeur à 0 %, la tendance se renforce : les banques centrales à 0 % inciteront les banques commerciales à encore baisser les intérêts versés. Par exemple, plusieurs banques ont déjà annoncé qu’elles vont réduire leurs taux d’épargne ou même imposer un intérêt négatif sur les très gros dépôts.

Imaginez votre humble tirelire sous perfusion : chaque année qu’elle reste inactive sur un compte d’épargne, elle perd un peu de sa “forme” (pouvoir d’achat) à cause de l’inflation. Avec des taux d’intérêt inférieurs à l’inflation, c’est comme courir sur un tapis roulant : vous pédalez, mais vous restez sur place (ou reculez).

En résumé : vos économies placées sur un compte épargne classique vont rapporter presque rien, voire coûter. Autant le savoir : en Suisse, le vrai rendement d’un livret d’épargne est souvent négatif après taxes et inflation. Il est temps de réfléchir à autre chose pour « faire bouger » votre argent !

Alternatives concrètes : où placer son argent autrement ?

Heureusement, il existe des solutions simples (et bien plus dynamiques) pour faire fructifier son épargne. Voici quelques pistes, expliquées en mode « langue de financier pour les nuls » :

  • Plans d’investissement réguliers (ETF ou fonds). L’idée est de verser chaque mois un petit montant dans un ou plusieurs fonds indiciels ou ETF (Exchange-Traded Funds). C’est une poudrée magique : vous profitez de l’effet de lissage (vous achetez quand les marchés montent et quand ils baissent), sans avoir à tout investir d’un coup. Selon les experts, ce type de plan à long terme offre un rendement nettement supérieur à celui d’un compte épargne. Par exemple, Moneyland rappelle qu’on peut espérer environ 5–9 % par an en moyenne sur un ETF monde bien diversifié. C’est largement mieux que les 0,5 % d’un livret ! Et avec les frais faibles des ETF (souvent 0,2–0,5 % par an), cette stratégie reste très rentable.
  • ETF mondiaux (diversifiés). Encore une option : acheter directement des ETF répliquant de grands indices internationaux (MSCI World, S&P 500, Eurostoxx, Nasdaq…). Cela revient à détenir un « panier » d’actions du monde entier. C’est un choix simple pour bénéficier de la croissance globale sans prendre de gros risques sur une seule entreprise. On peut le faire via un plan d’épargne (versement périodique) ou par achat ponctuel si on préfère. Comme le souligne VZ VermögensZentrum, les ETF sur indices majeurs offrent une large diversification et restent flexibles, en visant un rendement à long terme bien supérieur à un compte épargne.
  • Actions ou foncières cotées (immobilier). Pour diversifier hors des actions générales, on peut aussi envisager l’immobilier coté. Par exemple, la Suisse compte des sociétés foncières (type PSP Swiss Property, Swiss Prime Site, Allreal, etc.) cotées en bourse. Investir dans une ou plusieurs de ces valeurs – ou dans un ETF immobilier européen/ mondial – permet de toucher l’immobilier tout en restant liquide. D’après Moneyland, il est possible de reconstituer soi-même un portefeuille immobilier en s’inspirant de l’indice SXI Real Estate suisse. Cela nécessite un peu plus de suivi, mais ces titres versent souvent des dividendes réguliers (argent sonnant) et montent quand le marché de l’immo est porteur. Attention toutefois : les actions immobilières peuvent être volatiles à court terme.
  • Autres idées : en plus, on peut regarder du côté des fonds mixtes (actions/obligations) à profil de risque contrôlé, des obligations d’Etat/entreprises (qui ne rapportent plus grand-chose non plus, mais offrent un peu de stabilité), ou même des cryptomonnaies pour les plus aventureux (très risqué !). Certains privilégient aussi le pilier 3a (prévoyance) qui donne un avantage fiscal sur le long terme.

Thèmes d’investissement divers : on peut faire travailler ses francs en se concentrant sur les actions mondiales, les valeurs technologiques, les valeurs “vertes”, ou en choisissant des foncières immobilières cotées. L’important est de diversifier et de rester investi sur du long terme.

Focus ETF & plans : les spécialistes recommandent souvent un ETF monde (p. ex. un MSCI World) comme base pour votre épargne, car il couvre toute la planète. Vous pouvez ensuite ajouter un ETF thème (immobilier, technologie, santé, etc.) ou un fonds suisse pour coller à vos préférences. Un plan d’épargne régulier (versement automatique chaque mois) simplifie la vie et évite de se demander « est-ce le bon moment ? ». Avec de petits montants (par ex. 100 CHF/mois), même les débutants peuvent démarrer.

Foncîeres & dividendes : les foncières cotées suisses suscitent l’attention ces jours-ci, car elles génèrent généralement des dividendes (de 3–5 % par an selon les sociétés) et sont indexées sur la hausse de l’immobilier. Par exemple, PSP Swiss Property ou Swiss Prime Site sont des noms connus. On peut aussi acheter directement ces actions via son compte-titres. De plus, des ETF globaux « Real Estate » (comme l’iShares Global REIT) offrent une exposition mondiale à l’immobilier.

Conseils pratiques pour ajuster votre épargne

Pour finir en beauté, voici quelques conseils concrets (pas tout à fait officiels, mais utiles) pour s’adapter à cette ère de taux bas :

  • Restez patient et vissez-vous un horizon long. Les marchés montent et descendent, mais sur 5–10 ans, ils ont historiquement rapporté bien plus que les livrets d’épargne. Ne cédez pas au stress du jour (« je n’ai plus assez de rendement ! ») et évitez de paniquer. Un bon plan ETF, c’est un marathon, pas un sprint.
  • Diversifiez et ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Même si les comptes épargne ne rapportent presque rien, gardez une petite réserve de sécurité (fonds d’urgence) en liquide. Le reste, répartissez-le : un peu en actions, un peu en obligations, un peu en immobilier. Si un secteur tremble, un autre peut tenir la route.
  • Fractionnez vos investissements (versements réguliers). Comme évoqué, un plan mensuel évite de se soucier du « meilleur moment » et lisse les hauts et les bas. Cela vous force aussi à économiser régulièrement, bonne habitude !
  • Calculez les frais et impôts. Les rendements des ETF sont intéressants, mais attention aux frais de courtage, de tenue de compte, et aux taxes sur les dividendes. Comparez les banques ou courtiers pour limiter ces frais. Sur le livret, les taux sont nets, mais sur un compte-titres, vous paierez l’impôt sur les gains.
  • Suivez vos objectifs et ajustez. Si votre épargne doit servir à un projet à court terme (achat voiture ou vacances), préservez un minimum en liquidités. Pour le reste (retraite, projet à long terme), laissez l’argent travailler en bourse. Revoyez votre allocation (actions vs obligations vs immobilier) chaque année ou en cas de gros changement personnel (naissance, job, achat, etc.).
  • Profitez des outils suisses : n’oubliez pas les avantages fiscaux du pilier 3a (placement bloqué, mais déductible fiscalement) si vous y avez encore de la marge. Cela ne rapporte pas énormément (~1–2 % nets), mais chaque point compte dans ce contexte de taux bas.

En résumé, avec le taux directeur à 0 %, épargner sur un compte classique, c’est désormais faire du sur-place et même reculer ! La bonne nouvelle, c’est qu’il existe plein d’autres options pour valoriser ses francs : ETF mondiaux, plans d’investissement mensuels, actions (immobilières ou non), etc. En diversifiant et en planifiant, vous pouvez même voir votre épargne « guérir » de la piqûre inflation grâce à de meilleurs rendements. Comme on dit en finance : ne mettez pas vos œufs tous dans le même panier, et faites travailler vos francs au lieu de les laisser dormir !

BNS taux directeur à 0
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Neon change ses tarifs: la fin des avantages. Où aller ?

Triste nouvelle pour Neon

Fin des deux retraits gratuits par mois et, surtout, introduction d’une majoration de 0,35 % sur le taux de change, contre 0 % auparavant.

Je ne sais pas ce qu’il se passe chez Neon, mais la qualité de leurs services gratuits se détériore petit à petit. Peut-être n’ont-ils pas compris que l’on change de néobanque aussi vite qu’on ouvre un compte.
Certes, pour ceux qui utilisent Neon comme carte principale (et pas uniquement pour les paiements à l’étranger ou les achats en ligne), changer d’IBAN auprès de son employeur demandera un peu plus d’efforts… mais pour les autres, le switch sera très rapide.


À la recherche d’une meilleure alternative

En quête d’une solution plus avantageuse, je me suis tourné vers Radicant, une filiale innovante de la Banque Cantonale de Bâle.

✨ Radicant propose :

  • 0 % de majoration sur les taux de change
  • Une carte virtuelle et une carte physique
  • Un compte en CHF et en EUR avec intérêt payé
  • L’intégration directe avec Radicant Twint, évitant les cartes prépayées ou la « magouille » Twint UBS

Le seul petit bémol

L’application est disponible uniquement en allemand ou anglais.
Heureusement, grâce à son interface moderne et intuitive, l’anglais suffit largement pour une utilisation quotidienne.


À propos de la carte physique

💳 La carte est facturée 15 CHF (paiement unique).
C’est moins cher que les 20 CHF/an facturés par Neon pour conserver des avantages comparables.


Mon avis

Radicant m’a réellement surpris par sa simplicité, sa modernité et son excellent rapport qualité-prix.
Si vous cherchez une solution fiable pour vos paiements en devise étrangère, je vous le recommande chaleureusement !


🎁 Bonus

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Image d'un tableau de Fika Leon disponible dans les investissements de Splint Invest

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Nouveau : VIAC Invest ! Analyse et avis.

Image qui représente une comparaison entre Viac et findependent par une image avec des graphiques.

VIAC Invest, une nouvelle solution d’investissement sur le marché suisse, propose une approche compétitive avec des frais réduits et une grande flexibilité. Dans cet article, nous comparons cette plateforme prometteuse à l’un de ses principaux concurrents à bas coût, Findependent, pour vous aider à choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins et objectifs financiers.

1. Comparatif des frais principaux

Catégorie de fraisVIAC InvestFindependent
Frais de gestion0,00% jusqu’à fin 2025.
– À partir de 2026 : 0,25% maximum par an, uniquement sur la partie investie.
– De 0,29% à 0,40% de la somme investie par an, facturés trimestriellement.
Frais de dépôtInclus dans les frais de gestion globaux.Inclus dans les frais de gestion globaux.
Frais administratifsInclus dans les frais de gestion globaux :
– Frais de dépôt, transaction, change, timbre, TVA, relevé fiscal.
Droits de timbre : 0,075% (ETFs suisses) et 0,15% (ETFs étrangers).
Taxes boursières : CHF 0,05 par transaction (pour montants < CHF 1’000).
Coûts des ETFs (TER)Environ 0,24% en moyenne.
– VIAC utilise une méthode « look through » pour inclure les coûts des fonds cibles.
Les ETFs sélectionnés ont un TER faible :
– Entre 0,12% et 0,25%, selon la solution d’investissement choisie.
Frais sur le cashPas de frais.
– Intérêt de 0,60% versé sur la partie cash.
Pas de frais
Autres frais– Possibilité d’augmenter le montant exonéré via un système de parrainage.Transfert entre objectifs : Gratuit pour la même solution, payant sinon.
– Remboursement des frais pour la portion en dessous du montant exonéré.
– Parrainage pour augmenter le montant exonéré.

2. Points forts et remarques

  • VIAC Invest :
    • Une structure de frais très compétitive, notamment grâce à l’absence de frais de gestion jusqu’à fin 2025.
      • Possibilité de démarrer avec un capital de CHF 1.-, ce qui le rend particulièrement accessible.
      • Permet de personnaliser sa stratégie de placement dès le départ, sans exigence d’un avoir minimum.
  • Findependent :
    • Propose une structure de frais dégressive et intégrant les frais de dépôt, idéale pour des portefeuilles de taille moyenne à importante.
    • Accès à des ETFs avec des TER faibles, optimisant les coûts sur le long terme.
    • Exige un avoir minimum de CHF 5’000 pour accéder à des solutions personnalisées.
  • Analyse comparative :
    Les deux plateformes conviennent très bien aux investisseurs débutants et sont quasiment équivalentes en termes de coûts totaux une fois les frais de gestion et les TER intégrés. Le choix entre VIAC Invest et Findependent repose donc principalement sur vos objectifs personnels.

3. Conclusion : Quelle plateforme choisir ?

VIAC Invest : Recommandé pour ceux qui veulent démarrer rapidement avec un petit capital ou personnaliser leur stratégie d’investissement dès le départ.
Findependent : Intéressant pour ceux qui préfèrent une solution standardisée, optimisée pour des portefeuilles plus conséquents.

Quelle que soit la plateforme choisie, il est important d’adapter votre stratégie à vos objectifs financiers à long terme.


Image qui représente une comparaison entre Viac et findependent par une image avec des graphiques.
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La fraude à l’investissement en ligne: Mécanismes et prévention

Couverture du document de la prévention suisse contre la criminalité "Rendements de rêve ? Gare au réveil !"

Ce document de la PSC (Prévention Suisse de la Criminalité) met en lumière les mécanismes de la fraude à l’investissement en ligne et fournit des conseils pour s’en prémunir. Il s’articule autour de cinq phases distinctes qui illustrent la progression de l’escroquerie.

Phase 1: L’appât

L’objectif principal des escrocs est d’attirer l’attention des investisseurs potentiels en utilisant des publicités en ligne, des appels non sollicités, les réseaux sociaux et même les plateformes de rencontre. Leur but initial est de piquer votre curiosité pour un nouveau produit de placement et d’obtenir vos coordonnées. Ils utilisent des sites web d’apparence professionnelle avec des témoignages falsifiés pour gagner votre confiance.

Phase 2: Le premier contact

Un faux courtier vous contacte et vous propose d’investir une petite somme « pour essayer ». Vous avez accès à un compte en ligne qui affiche des rendements artificiellement gonflés pour vous inciter à investir davantage.

Phase 3: La relation de confiance

Encouragés par les faux rendements, vous développez une confiance envers le courtier qui vous manipule subtilement pour vous éloigner de vos conseillers financiers traditionnels. Les escrocs peuvent même ouvrir un compte de cryptomonnaie en votre nom, auquel ils ont également accès.

Phase 4: Le versement supplémentaire

Lorsque vous souhaitez retirer vos gains, des obstacles surgissent, comme des taxes soudaines ou des crashs boursiers fictifs. Le courtier exerce une pression croissante pour vous convaincre d’investir encore plus afin de « sauver » votre investissement.

Phase 5: La prise de conscience

Vous réalisez que vous avez été victime d’une escroquerie et que vous ne récupérerez jamais votre argent.

Le document met en garde contre la promesse de gains rapides et faciles, soulignant qu’il s’agit d’une illusion. Il est essentiel de se méfier des offres trop alléchantes et de vérifier systématiquement l’autorisation des prestataires financiers auprès de la FINMA. Il est également crucial de ne jamais partager ses informations bancaires ou donner accès à son ordinateur à des inconnus.

En cas de fraude avérée, il est impératif de contacter immédiatement la police et sa banque. Le document souligne également que tout contact ultérieur de la part d’un détective privé, d’un avocat ou d’un procureur est probablement une tentative d’extorsion supplémentaire.

Couverture du document de la prévention suisse contre la criminalité "Rendements de rêve ? Gare au réveil !"
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Vers une réduction des avantages fiscaux du pilier 3a ?

Un couple de personne âgées en train de faire ses impôts.

Le pilier 3a : un levier fiscal pour l’épargne-retraite

Chaque année, les salariés suisses peuvent investir jusqu’à 7000 francs et des brouettes dans leur pilier 3a ou compenser les lacunes de leur caisse de pension. Cet investissement réduit directement le revenu imposable, permettant une économie d’impôt immédiate. Les montants accumulés dans ce cadre échappent à l’impôt sur la fortune et sont imposés à taux réduit, environ un cinquième des taux normaux, lors du retrait.

Réforme proposée : vers une harmonisation de l’imposition des rentes et des retraits en capital

Un groupe d’experts propose de taxer les retraits en capital des piliers 2 et 3a comme les rentes, limitant ainsi les avantages fiscaux actuels. Cette proposition vise à alléger le fardeau fiscal de la Confédération de 4 à 5 milliards de francs annuels. Elle pourrait cependant rencontrer une opposition parlementaire, en raison de la popularité du pilier 3a comme moyen d’épargne.

Impact pour les épargnants de la classe moyenne et alternatives potentielles

Si cette réforme voit le jour, la classe moyenne pourrait en être la principale victime, car elle bénéficie largement des économies d’impôts liées au pilier 3a pour renforcer sa sécurité financière à la retraite. Contrairement aux contribuables les plus aisés, qui ont plus de moyens pour diversifier leurs investissements, la classe moyenne a souvent peu d’options pour compenser une diminution des avantages fiscaux du pilier 3a. Cette réforme pourrait donc augmenter leur pression fiscale, affectant directement leur pouvoir d’épargne et leur capacité à anticiper les besoins futurs.

La réduction des avantages fiscaux fédéraux pourrait inciter certains épargnants de la classe moyenne à se tourner vers des alternatives comme les fonds indiciels ou des plateformes de prévoyance numériques, qui offrent des frais réduits. Toutefois, ces alternatives ne permettent pas toujours de compenser les avantages fiscaux perdus, ce qui les rend moins attractives pour les ménages souhaitant sécuriser leur avenir financier.

Ainsi, cette réforme risque de mettre en difficulté une classe moyenne qui, n’ayant ni les moyens ni les options des plus fortunés, compte sur le pilier 3a pour maintenir sa stabilité financière et anticiper sa retraite.

Objectifs et enjeux de la réforme : vers une plus grande équité fiscale ?

Le rapport Gaillard propose de réduire l’usage de l’épargne vieillesse pour des stratégies d’optimisation fiscale, particulièrement pour les hauts revenus, souvent favorisés par l’imposition légère des retraits en capital. Cette mesure pourrait générer 200 millions de francs par an en recettes supplémentaires pour la Confédération.

Cependant, le professeur Roland Hofmann de la ZHAW met en doute l’efficacité de cette réforme pour encourager l’épargne. Selon lui, les incitations fiscales actuelles ne profitent pas à ceux ayant le plus besoin d’épargner et bénéficient surtout aux contribuables aisés. Il suggère des subventions directes par franc investi, accessibles à tous, sans conditions de revenus.

Prochaine étape : une décision partagée entre Parlement et peuple

Le Conseil fédéral pourrait soumettre ce paquet de réformes à consultation dès janvier 2025. Si un référendum est déclenché, le peuple suisse pourrait être amené à voter sur ces mesures, qui suscitent des avis contrastés entre les milieux politiques, économiques et financiers.

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Parlons cash: Une hotline gratuite du canton de Vaud pour les problèmes d’argents.

Vidéo de parlons cash, une hotline pour la prévention aux dettes.

Gratuit et anonyme, la hotline vous accompagne à comprendre vos problèmes d’argents.

Vidéo de Parlons Cash sur youtube

Le programme « Parlons cash », c’est quoi ?

Comme la problématique de l’endettement et du surendettement touche de plus en plus de personnes, le Canton de Vaud a créé il y a 15 ans un programme cantonal de prévention et de soutien. Une palette de services gratuits sont proposés par nos partenaires, tels que la ligne téléphonique « Parlons cash » (0840 43 21 00), des entretiens de conseil et suivi avec des spécialistes ainsi que différents cours et formations.

La ligne téléphonique « Parlons cash » reçoit chaque année près de 2’500 appels. Forts de leur expertise en gestion d’argent et de dettes, nos spécialistes vous apportent une écoute de qualité et mettent leurs connaissances et expérience à votre disposition.

Ligne téléphonique « Parlons cash »

Des professionnels spécialisés en gestion d’argent et de dettes sont à votre écoute, sans jugement. Ils répondent à vos questions et trouvent des solutions avec vous. Cet accompagnement est gratuit et se fait directement par téléphone ou ultérieurement lors d’entretiens, en toute confidentialité.

Les lundi et mercredis de 8h30 à 17h00 et les mardis et jeudis de 8h30 à 13h00 (sauf jours fériés). Appel non surtaxé.

Les spécialistes viennent des organisations partenaires de l’État de Vaud: Caritas Vaud, Service de l’inclusion de la Ville de Lausanne (UnAFin) et Centre social protestant.

Source: Site internet de Parlons Cash

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Baisse des taux hypothécaires: Demandez votre baisse de loyer.

Des appartements locatifs en Suisse avec vue sur les montagnes.

Depuis 1992, le taux hypothécaire de référence pour les loyers diminue régulièrement, mais de nombreux locataires n’ont pas vu leur loyer baisser. Les propriétaires n’accordent que rarement des réductions de manière spontanée, et il appartient donc aux locataires de prendre les mesures nécessaires pour obtenir une baisse de loyer. Voici les étapes à suivre.

Étapes pour demander une baisse de loyer

  1. Identifier la date de fixation du loyer
    Le locataire peut demander une réduction si le taux hypothécaire a baissé depuis la signature du contrat. Ce qui compte, c’est la date de la dernière fixation du loyer.
  2. Repérer la prochaine échéance de résiliation
    Les demandes de réduction doivent être envoyées en respectant les délais de préavis et la fin du bail. Il est important de vérifier les modalités de résiliation pour savoir à quel moment envoyer la demande. La date de réception de la lettre est déterminante.
  3. Calculer le montant de la baisse
    Des outils en ligne existent pour estimer la réduction à laquelle un locataire peut prétendre. Nous vous recommandons celui de l’Asloca.
  4. Envoyer une lettre au propriétaire
    Après avoir calculé la baisse possible, il faut envoyer une demande formelle par courrier recommandé au propriétaire.
  5. Saisir l’autorité de conciliation si nécessaire
    Si le propriétaire refuse ou ne répond pas dans les 30 jours, le locataire doit saisir l’autorité de conciliation dans un délai de 30 jours suivant la réponse ou l’absence de réponse. Cette démarche protège les droits du locataire.

Exceptions
Certains types de loyers ne sont pas concernés par la baisse du taux hypothécaire, comme ceux indexés sur l’inflation, les loyers subventionnés ou contrôlés, et les loyers fixés selon une grille d’augmentation préétablie.

L’ASLOCA (Association suisse des locataires)

Rejoindre l’ASLOCA (Association suisse des locataires) peut grandement faciliter vos démarches pour obtenir une réduction de loyer. En tant qu’adhérent, vous bénéficiez de conseils juridiques personnalisés, d’un accompagnement dans toutes vos démarches, ainsi que d’une assistance en cas de litige avec votre bailleur. L’association vous aide à comprendre vos droits et vous guide dans la rédaction de vos demandes formelles. De plus, en cas de refus de baisse de loyer, l’ASLOCA peut vous représenter devant l’autorité de conciliation, vous offrant un soutien précieux pour protéger vos droits en tant que locataire. Adhérer à l’ASLOCA, c’est aussi faire partie d’un réseau de défense des droits des locataires, ce qui vous assure un appui constant pour toutes les questions liées à votre logement.

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EduFinancière: Transfert de notre blog.

Présentation des offres de MaxiHoster, hébergeur web à bas coût en Suisse.

Le blog évolue : Nouveautés et Améliorations !

Il est temps pour notre blog de continuer à grandir et à répondre à vos questions sur la gestion des finances personnelles. C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons une nouvelle étape importante : nous avons un nouveau nom de domaine ! Retrouvez-nous désormais sur www.edufinanciere.ch.

Un hébergement professionnel en Suisse

Nous avons choisi un hébergeur suisse de confiance qui propose des tarifs parmi les plus compétitifs du pays. Vous pouvez créer votre propre site internet facilement à partir de CHF 2,40 / mois. Et si vous êtes une association, une offre gratuite est également disponible ! Découvrez sans attendre MaxiHoster, une solution locale et accessible.

Qu’est-ce que cela change pour vous ?

Grâce à ces améliorations, voici les nouveautés dont vous bénéficierez :

  • Une meilleure mise en page : Nos pages d’aide seront plus claires et plus intuitives.
  • Un hébergement en Suisse : Soutenir l’économie locale tout en profitant d’un service de qualité.
  • Nouvelles fonctionnalités à venir : Bientôt disponibles, une newsletter pour rester informé et une page de contact pour des échanges facilités.
  • Des mises à jour plus efficaces : Nos articles seront actualisés régulièrement pour répondre aux dernières exigences en matière de fiscalité, d’offres financières et de services d’aide.

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Notre blog est entièrement financé de manière indépendante. Si vous appréciez notre contenu et souhaitez nous soutenir, n’hésitez pas à utiliser les liens d’affiliation présents sur le site.

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Investir et épargner en sécurité

Les bases pour bien investir : Nos conseils incontournables

Avant de vous lancer dans l’investissement, il est essentiel de maîtriser quelques principes fondamentaux. Ces règles vous permettront de minimiser les risques tout en sécurisant vos épargnes. Suivez ces étapes pour investir sereinement et efficacement.

1. Établir un Budget Clair

La première étape pour une gestion saine de vos finances est de créer un budget. Celui-ci vous permettra non seulement de calculer votre capacité d’épargne, mais aussi de repérer vos dépenses les plus importantes et de chercher des moyens de les réduire. Un bon budget vous aide à organiser vos finances et à planifier des projets futurs, comme des vacances.

Un simple fichier Excel peut suffire : listez vos revenus et vos dépenses. En Suisse, les postes de dépense majeurs sont souvent l’assurance maladie et le loyer.

2. Conserver une Réserve de Liquidités

Avant d’investir, il est recommandé de garder une réserve de liquidités sur un compte épargne classique. En Suisse, il est prudent d’avoir l’équivalent de trois à six mois de salaire de côté pour faire face aux imprévus (réparations, achats d’urgence, etc.). Sans cette réserve, vous pourriez être contraint de vendre vos investissements en période de baisse, ce qui entraînerait des pertes.

Le marché boursier est imprévisible et les baisses sont fréquentes. Si vous vendez lorsque le marché est en baisse, vous subirez des pertes nettes, en plus des frais de transaction et des taxes. Paradoxalement, ces périodes de baisse sont souvent idéales pour acheter à prix réduit. Assurez-vous également de prévoir un budget pour vos projets à court ou moyen terme grâce à votre fichier Excel.

3. Éviter de Tenter de Prévoir le Marché

Chercher à acheter ou vendre au meilleur moment en analysant en continu les fluctuations du marché est une erreur que beaucoup font. Les études montrent qu’il est presque impossible de surpasser un investisseur passif misant sur l’ensemble de l’économie mondiale. De plus, les coûts liés à ces stratégies actives (frais bancaires, outils d’analyse, etc.) peuvent réduire considérablement vos gains potentiels.

Plutôt que de vous stresser en essayant de prédire l’avenir du marché, concentrez-vous sur des investissements à long terme et profitez de votre temps libre pour d’autres activités plus enrichissantes.

4. Diversifier vos Investissements

Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. La diversification est une stratégie clé pour réduire les risques. En investissant dans l’ensemble du marché mondial plutôt que sur quelques actions spécifiques, vous répartissez les risques et profitez de la croissance continue de l’économie mondiale.

Les robot-advisors peuvent être une excellente option pour diversifier vos investissements à moindre coût, sans avoir besoin d’une grande expertise financière. De plus, ils offrent souvent des frais plus avantageux que les courtiers traditionnels. Cette solution est également pertinente pour optimiser votre 3ème pilier.

5. Faire Preuve de Patience

La patience est la qualité numéro un pour un investisseur. Les gains à court terme sont souvent accompagnés de stress et de frais supplémentaires, tandis que les investissements à long terme génèrent des rendements plus stables. Il est crucial de garder son calme lors des périodes de baisse, car l’économie mondiale, bien qu’elle puisse fluctuer à court terme, croît sur le long terme. Considérez ces baisses comme des opportunités pour acheter à prix réduit.

6. Définir des Objectifs d’Investissement Clairs

Investir demande du temps et de la patience, mais aussi de la clarté. Il est important de définir des objectifs précis pour vos placements, afin de ne pas réagir de manière émotionnelle face aux fluctuations du marché. Ces objectifs doivent être adaptés en fonction de votre situation financière et réévalués régulièrement.

7. Prendre en Compte les Frais et l’Imposition

Les frais (gestion, dépôt, transaction) peuvent grignoter une part significative de vos rendements, surtout sur le long terme. Une petite différence de pourcentage dans les frais peut avoir un impact considérable sur vos économies en dix ans, d’autant plus si l’on prend en compte l’effet des intérêts composés.

En Suisse, les impôts sur les dividendes sont également à prendre en considération. Un impôt anticipé de 35 % est prélevé, mais il est remboursé lors de la déclaration fiscale annuelle. Pour limiter l’impact fiscal, nous recommandons d’opter pour des ETF capitalisants, car les plus-values réalisées lors de la vente ne sont pas imposées, contrairement aux ETF distributeurs qui vous versent des dividendes.

Conclusion

Investir intelligemment et de manière sécurisée nécessite de la préparation, de la discipline et une vision à long terme. Chez EduFinancière, nous vous accompagnons tout au long de ce processus. Nous vous fournissons les outils, les conseils et les informations nécessaires pour faire des choix éclairés. Ensemble, construisons un avenir financier prospère et durable !